Mexico City pulse au rythme d’une énergie unique, mélange de traditions ancestrales et de modernité effervescente. Cette métropole de plus de 20 millions d’habitants attire voyageurs et expatriés par ses marchés animés, ses musées renommés et ses quartiers branchés. Pour qui envisage un séjour prolongé, les questions budgétaires surgissent vite. Les prix oscillent entre abordabilité et surprises, influencés par l’inflation modérée et l’afflux de nomades digitaux. En 2025, un budget mensuel pour une personne seule tourne autour de 1 200 à 1 800 euros, logement inclus, selon les choix de quartier et le mode de vie. Ce guide détaille les postes de dépenses principaux, avec des chiffres actualisés pour naviguer sereinement dans cette capitale vibrante.
Logement : les options par quartier
Le logement représente la plus grosse part du budget à Mexico City. Les loyers varient énormément d’un arrondissement à l’autre. Dans des zones centrales comme Roma ou Condesa, prisées pour leurs cafés et parcs, un appartement d’une chambre coûte entre 550 et 700 euros par mois. Ces quartiers attirent les jeunes professionnels et les étrangers, ce qui tire les prix vers le haut. À l’inverse, des secteurs comme Coyoacán ou Narvarte proposent des studios à 300-450 euros, avec un accès facile au métro.
Pour les familles, un deux-pièces en périphérie descend à 600-900 euros. Les plateformes en ligne regorgent d’annonces, mais une visite sur place évite les pièges. Les charges supplémentaires, comme l’eau et l’électricité, ajoutent 50-80 euros mensuels. En 2025, la demande croissante pousse les loyers à la hausse de 5-7 % par rapport à l’année précédente, surtout dans les zones gentrifiées.
Comparaison des loyers moyens
| Quartier | Studio (1 chambre) | Appartement familial (2 chambres) |
|---|---|---|
| Roma/Condesa | 550-700 € | 900-1 200 € |
| Coyoacán | 300-450 € | 600-800 € |
| Narvarte | 350-500 € | 650-900 € |
Alimentation : marchés et supermarchés
La nourriture à Mexico City allie saveurs locales et produits importés à des tarifs raisonnables. Un repas dans un restaurant modeste, avec tacos frais ou enchiladas, s’élève à 5-10 euros par personne. Les stands de rue, omniprésents, servent des plats copieux pour 2-4 euros, comme les quesadillas ou les tamales. Pour un dîner à deux dans un établissement milieu de gamme, comptez 20-30 euros.
Aux supermarchés comme Soriana ou Walmart, un panier hebdomadaire pour une personne – incluant fruits, légumes, viande et produits laitiers – atteint 40-60 euros. Les marchés traditionnels, tels que La Merced, offrent des légumes bio et des herbes fraîches à prix cassés : un kilo d’avocats coûte moins de 2 euros. Les produits importés, comme le fromage français, grimpent à 10-15 euros le kilo. En moyenne, l’alimentation représente 200-300 euros par mois pour un célibataire, avec une économie de 12 % par rapport à la France.
Exemples de prix alimentaires courants
- Tacos au poulet (3 pièces) : 2-3 €
- Repas complet au restaurant local : 7-12 €
- Litre de lait : 1 €
- Kilo de pain : 2 €
- Douzaine d’œufs : 1,5 €
Transports : métro et options alternatives
Se déplacer dans cette ville tentaculaire demande de la stratégie. Le métro, efficient et bon marché, propose des tickets à 0,25 euro l’unité, avec des abonnements mensuels à 12-15 euros. Les bus et trolleybus complètent le réseau pour des trajets périphériques à 0,40 euro. Pour plus de confort, Uber ou Didi coûtent 3-5 euros pour un trajet de 5 km en heure de pointe.
Les taxis officiels démarrent à 1,50 euro, mais évitez les courses non réglementées pour des raisons de sécurité. Acheter une voiture neuve, comme une Volkswagen Golf, s’envole à 25 000 euros, sans compter l’essence à 1,20 euro le litre. Les vélos en libre-service, comme Ecobici, reviennent à 3 euros par mois pour un usage illimité. Globalement, les transports urbains pèsent 30-50 euros mensuels, 46 % en dessous des tarifs français.
Santé et éducation : assurances et écoles
La santé publique au Mexique progresse, mais les expatriés optent souvent pour une assurance privée, à 50-100 euros par mois pour une couverture basique. Une consultation chez un généraliste privé coûte 25-40 euros, tandis qu’une visite aux urgences grimpe à 100-200 euros sans assurance. Les pharmacies vendent des médicaments génériques à prix modérés : un antibiotique pour 10 euros.
Pour l’éducation, les écoles internationales à Mexico City facturent 5 000-15 000 euros par an et par enfant, avec des programmes bilingues. Les universités publiques, comme l’UNAM, restent accessibles pour 500-1 000 euros l’année. Les familles expatriées budgétisent 200-500 euros mensuels pour ces postes, en fonction du niveau scolaire.
Loisirs et divertissements : sorties abordables
Mexico City regorge d’activités gratuites ou peu onéreuses. L’entrée au Musée national d’anthropologie s’élève à 5 euros, et les parcs comme Chapultepec invitent à des pique-niques sans frais. Un billet de cinéma coûte 4-6 euros, et un concert en plein air 10-20 euros. Les bars servent une bière locale pour 2-3 euros, tandis qu’un mojito importé monte à 5 euros.
Les clubs de salsa ou les matchs de foot à l’Estadio Azteca excitent les soirées, avec des places à 15-30 euros. Pour un mois de sorties modérées – deux restaurants, un musée et des balades –, prévoyez 100-150 euros. Cette vitalité culturelle rend la ville addictive sans ruiner le portefeuille.
Budget total et astuces pour économiser
Pour une personne seule, le coût de la vie à Mexico City en 2025 s’établit à 1 200-1 500 euros mensuels, incluant tout. Un couple ou une famille de quatre personnes vise 2 000-3 000 euros. Comparé à Paris, cela représente une économie de 14-23 %, bien que les importations gonflent certains postes.
Pour limiter les dépenses, privilégiez les marchés locaux, les transports publics et les quartiers excentrés. Négociez les loyers annuels et utilisez des apps de covoiturage. Suivez l’inflation via des sites comme Numbeo pour ajuster. Avec ces habitudes, Mexico City devient un terrain de jeu économique, où la richesse culturelle compense les petites hausses de prix.
En fin de compte, cette capitale offre un équilibre rare : des expériences intenses à un coût maîtrisé. Que ce soit pour un mois ou une année, les chiffres de 2025 confirment son attractivité pour les budgets variés.